Accueil   >   Notre approche   >   Investir

I. La solution de l’assurance-vie : un palliatif aux livrets bancaires traditionnels

Le contrat d’assurance-vie constitue un outil idéal pour la gestion, l’optimisation et la transmission de votre patrimoine. Sa souplesse de fonctionnement et ses avantages fiscaux en font un placement particulièrement intéressant, susceptible d’intéresser tous les profils. En effet, il permet :

  • D’épargner
  • De faire fructifier un capital
  • De diversifier vos placements financiers
  • D’effectuer des arbitrages afin de sécuriser vos plus-values sans imposition
  • De conserver la disponibilité de vos avoirs à tout moment
  • De préparer votre retraite
  • De protéger vos proches
  • De transmettre une partie de votre patrimoine.

Pourtant, malgré tout son attrait, l’assurance-vie souffre d’une image rigide, souvent associée à une immobilisation de vos actifs pour plusieurs années, sans pouvoir en récolter les fruits. Qu’en-est-il ?

Contrairement aux idées reçues, les sommes placées sont disponibles à tout moment. Il vous suffit juste d’en faire la demande auprès de la compagnie d’assurance, qui s’engage à vous fournir les fonds demandés sous quinzaine, sans aucun frais ni pénalité.

Dans un premier temps, vous convenez d’une somme de départ à placer sur le ou les supports d’investissements de votre choix, comme vous le feriez lors de l’ouverture d’un livret classique. Durant toute la durée de vie de votre contrat, la somme ainsi placée va fructifier en fonction des taux d’intérêts des supports d’investissements (qui demeurent bien plus élevés que des placements bancaires classiques). Vous pouvez à tout moment rajouter de l’argent sur votre dépôt initial (on parlera alors de versement complémentaire) ou en retirer (mécanisme du rachat, partiel ou total).

Qu’est-ce qu’un support d’investissement ?

L’assurance vie vous permet d’accéder à un large choix de supports d’investissement. En clair, votre argent sera placé sur un ou plusieurs fonds financiers, qui vont fluctuer au gré des aléas boursiers. Le risque y afférent est plus ou moins limité : en effet, si vous êtes de nature prudente, il vaudra mieux opter pour le fonds en euro, où le capital, ainsi que le taux minimum annuel seront garantis.

En revanche, si vous souhaitez donner une orientation plus dynamique à votre contrat, l’investissement sur des unités de compte semble recommandé. Cette catégorie de support d’investissement comporte les actions, les obligations et l’immobilier, aux performances supérieures au fond en euros mais souffrant d’une forte volatilité.

Le cabinet Koytcha propose principalement des contrats multi-supports, combinant ces deux supports pour des performances supérieures, mais en partie sécurisées. Cela dit, la souplesse de l’assurance-vie permet d’ajuster l’inclinaison donnée aux supports d’investissement, selon plusieurs critères :

  • Votre horizon de placement, notamment la durée d’investissement prévue
  • Votre sensibilité au risque
  • Votre situation patrimoniale dans son ensemble.

Quelle est la fiscalité rattachée au contrat d’assurance-vie ?

Deux cas de figures sont à distinguer : la fiscalité en cas de rachat et la fiscalité au décès de l’assuré.

1. Fiscalité en cas de rachat

Selon le type et la durée du contrat, la somme retirée, lors d’un rachat, est soit :

  1. exonérée
  2. taxée au barème progressif de l’impôt sur le revenu : le contribuable choisit de déclarer son rachat dans sa déclaration de revenus. Le barème progressif de l’impôt s’appliquera selon votre tranche d’imposition. Au-delà de huit ans de détention, des abattements s’appliqueront, de 4 600 € par an pour un célibataire ou de 9 200 € pour un couple.
  3. soumise, sur option, au prélèvement forfaitaire libératoire après abattement en fonction de la durée de détention : le montant du prélèvement dépendra de la durée de détention. En effet :
  • si le rachat intervient au cours des 4 premières années du contrat, le taux sera de 35%
  • si le rachat intervient entre la 4ème et la 8ème année du contrat, le taux sera de 15%
  • si le rachat intervient au-delà de la 8ème année du contrat, le taux sera de 7,5%. Les abattements évoqués ci-dessous s’appliqueront également.

Dans tous les cas, seule la part d’intérêts est taxée.

2. Fiscalité au décès de l’assuré

Les capitaux transmis au conjoint et partenaire pacsé, et sous certaines conditions à un frère ou une sœur vivant sous le même toit, sont exonérés de droits de succession quel que soit le montant.

Pour les autres bénéficiaires, il convient de distinguer les primes versées avant et après l’âge de 70 ans de l’assuré :

  • Les primes versées au-delà des 70 ans de l’assuré : sont soumises, après un abattement global de 30.500 €, applicable à l’ensemble de vos contrats, aux droits de succession suivant le degré de parenté existant entre vous et le bénéficiaire. Les intérêts générés restent exonérés.
  • Les versements réalisés avant l’âge de 70 ans : les capitaux reçus par chacun des bénéficiaires en raison du décès de l’assuré sont exonérés à concurrence de 152.500 €, puis assujettis à un prélèvement de 20 %. Le taux passe à 31,25 % pour la part taxable excédant 700.000 € par bénéficiaire.

II. Les autres solutions d'investissement financier

1. Le Private Equity : une solution complémentaire aux marchés boursiers

Outil de diversification patrimoniale alliant fort potentiel de performance et esprit entrepreneurial, le private equity permet d’accéder à un large choix d’entreprises non cotées. En clair, ces investissements sont les pendants des investissements sur les marchés actions et sur les entreprises cotées en bourse. Les investissements se font directement ou au travers de fonds dans des entreprises industrielles, commerciales ou de services.

L’objectif de ces fonds consiste à prendre une participation dans une société non cotée en bourse, puis de la revendre avec un objectif de réaliser une plus-value potentielle. Longtemps réservé aux investisseurs institutionnels (fonds de pensions, caisses de retraites, fondations), ces fonds se démocratisent et s’ouvrent aux investisseurs non professionnels.

Les investisseurs en private equity cherchent à maximiser leur rendement en vendant leur participation dans l’entreprise une fois qu’elle a atteint un certain niveau de croissance ou qu’elle est prête à être revendue à un investisseur stratégique ou à être introduite en bourse. Les investisseurs en private equity jouent également un rôle actif dans la gestion des entreprises dans lesquelles ils investissent, en apportant leur expertise et leur expérience pour aider à développer l’entreprise et maximiser sa valeur.

Le private equity accompagne les entreprises à différents stades :

  • A son démarrage : lors du lancement d’une entreprise (exemple des start-up)
  • Pour accompagner la croissance : c’est le cœur de cible de ses fonds. L’objectif est de développer de nouveaux services afin d’augmenter la valeur de la société
  • Lors de difficultés financières : l’objectif est de retrouver la rentabilité. En contrepartie, les prix d’acquisition de ces sociétés sont souvent très décotés
  • Lors de la transmission 

 

Attention : en recherchant de haut niveau de performance, ce type d’investissement présente par essence de nombreux risques.

  • Perte partielle ou totale en capital
  • Illiquidité
  • Lié à la valorisation des titres en portefeuille

2. Les fonds immobiliers : investir dans la pierre « papier »

La pierre papier (ou SCPI, pour Société Civile de Placement Immobilier) est un véhicule d’investissement collectif dans l’immobilier. Les SCPI permettent à des investisseurs d’acheter des parts d’un patrimoine immobilier géré par une société de gestion. Les revenus générés par les loyers et les plus-values de cession sont distribués aux porteurs de parts sous forme de dividendes.

Les SCPI peuvent investir dans différents types d’actifs immobiliers : bureaux, commerces, logements, entrepôts, etc. Les avantages de la pierre papier sont nombreux :

  • Une gestion professionnelle : les SCPI sont gérées par des professionnels de l’immobilier qui s’occupent de la recherche des biens, de la gestion locative, des travaux, etc.
  • Une mutualisation des risques : les investisseurs sont propriétaires de parts d’un portefeuille immobilier diversifié, ce qui permet de réduire les risques locatifs et de vacances.
  • Une liquidité : contrairement à l’investissement direct dans l’immobilier, les SCPI sont cotées en bourse, ce qui permet aux investisseurs de vendre leurs parts à tout moment.
  • Un investissement accessible : les SCPI permettent d’investir dans l’immobilier avec un montant minimum souvent moins élevé que pour un investissement direct.

 

Le point commun à toutes les SCPI, c’est la mutualisation d’une capacité financière d’investissement permettant d’acquérir des biens immobiliers nombreux, d’une valeur importante, géographiquement répartis, et loués à de multiples locataires ; là s’arrêtent les similitudes. Certaines SCPI font le choix d’investir dans de nombreux secteurs, (commerces, bureaux, locaux d’activités…) ce sont les diversifiées, tandis que d’autres décident de n’investir que sur un seul secteur, ce sont les thématiques (logistique, ou hôtellerie, ou santé…). Des stratégies de développement qui ne s’opposent pas, mais se complètent.

Cependant, il est important de noter que les SCPI sont des produits de placement à risque, et que les performances passées ne garantissent pas les performances futures. Il est donc recommandé de se renseigner auprès de professionnels et de bien étudier les documents d’information avant de prendre une décision d’investissement.

Attention : ce type d’investissement présente de nombreux risques.

  • Perte en capital
  • Faible liquidité
  • Baisse de la valorisation des biens immobiliers
  • Recours à la dette

Vous avez des questions ?

Nous sommes à votre service :
Du lundi au vendredi
De 8h à 12h
Et de 14h à 17h